Gîte et couvert
- Gite et couvert
« La cabane a quelque chose à voir avec le corps itinérant, avec le corps que nous sommes, la maison avec le corps que nous avons…. La cabane, en un sens, est quelque chose comme une carapace,, un corps durci qui m’isole du reste du monde. C’est aussi un corps vulnérable que les tempêtes peuvent emporter : une illusion de sécurité mais assumée comme telle, un jeu entre soi et soi, une manière d’être en dedans en étant dehors, de se cacher en s’exposant comme un enfant sous une couverture. »»[1]
"Gite et couvert" est une réflexion sur l'abri minimum. Le feutre couche par couche édifie une forme primitive, forme d'abri. Il se décline en une douzaine de formes différentes. la couleur noire s'oppose au blanc, couleur du vide comme notion de plein
[1] Tiberghien Gilles A., Notes sur la nature, la cabane et quelques autres choses, Paris, éditions du Félin, 2005, p. 41-42